Biodiversity is all around LA BIODIVERSITÉ,
QU’EST-CE QUE C’EST ?
LA BIODIVERSITÉ,
QU’EST-CE QUE C’EST ?
La biodiversité est l’incroyable variété de la vie sur Terre, qu’il s’agisse d’animaux, de plantes, de champignons ou de micro-organismes…
Le terme est issu de la contraction des mots « biologie » et « diversité ». Dans son sens le plus large, la biodiversité est quasiment synonyme de vie sur Terre.
Elle est donc tout autour de nous et nous en faisons partie !
Du microscopique à l’immensité,
la biodiversité sur 3 niveaux
1Le lévrier et le chihuahua sont deux variations génétiques d’une même espèce.
2Le chien et le chat sont deux espèces différentes.
3Les déserts, les forêts, les océans.
La biodiversité génétique
est la diversité au sein d’une espèce.
Le lévrier et le chihuahua sont deux variations génétiques d’une même espèce.
La biodiversité des espèces
distingue les espèces les unes des autres.
Le chien et le chat sont deux espèces différentes.
correspond à la diversité des différents groupements d'espèces (animales, végétales, microscopiques) en interaction les unes avec les autres et avec leurs milieux.
Les déserts, les forêts, les océans.
Une variété incalculable d’espèces
Tosanoides obama, découverte en juin 2016 au large des îles hawaïennes et baptisée du nom du 44e président des États-Unis d’Amérique.
Eriovixia gryffindori, découverte en en Inde et baptisée en référence à la célèbre saga Harry Potter.
Drosera magnifica, découverte en 2012 au Brésil et première espèce de plantes à avoir été identifiée à partir d’images postées sur un réseau social.
Hyalinobatrachium dianae, découverte en 2009 au Costa Rica et et caractérisée par son ventre et son cou transparents.
Le coywolf, hypothétique nouvelle espèce fruit du croisement naturel de trois espèces de canidé observée dans le nord des États-Unis.
Geosesarma dennerle, découverte en Inde en 2006 mais décrite en 2015, autrement connue comme crabe vampire.
Nouvelles espèces découvertes
L’estimation du nombre d’espèces vivant sur terre est complexe. Il existe à ce jour près de deux millions d’espèces, connues et inventoriées. Elles ne représentent qu’une infime partie du nombre total probable d’espèces vivant sur la planète. D’après les estimations les plus optimistes, il pourrait y avoir jusqu’à 80 millions d’espèces différentes. Ce qui est sûr et certain, c’est que le nombre de ces espèces va en diminuant de manière drastique. Tous les scientifiques constatent que le taux de disparition est beaucoup trop rapide actuellement.
La panthère de l’Amour, vivant dans le sud-est de la Russie, est en danger critique d’extinction et ne compte plus qu’une quarantaine de spécimens sauvages.
Le tigre de Sibérie ne compte plus que 250 spécimens en liberté dû au braconnage intense de cette espèce.
Le loup rouge, déclaré éteint à l’état sauvage en 1980, a pu être réintroduit dans la nature aux États-Unis grâce à programme de reproduction.
Le crapaud doré du Costa Rica n’a plus été observé depuis de très nombreuses années, même si sa disparition n’est pas encore officielle.
Le pygargue de Madagascar un des oiseaux de proie les plus rares au monde, dont il ne reste plus qu’environ 360 individus.
Toutes les espèces de thon sont aujourd’hui menacées d’extinction. Le thon rouge du sud aura probablement disparu en 2023.
Espèces qui disparaissent ou qui ont disparu
La biodiversité ne se résume pas à toutes les espèces vivant à un endroit donné. C’est aussi et surtout l’ensemble des interactions entre ces espèces.
Quelle joie d’admirer et de sentir les fleurs, d’écouter le chant des oiseaux et d’observer les animaux, de voir les arbres changer de couleurs au fil des saisons. La biodiversité est une source d’émerveillement et d’inspiration. Mais que fait-elle d’autre pour nous ?
La biodiversité joue un rôle important dans pratiquement tous les aspects de notre vie, qu’il s’agisse de l’alimentation, la santé, l’économie, les transports, la construction, l’éducation, la culture ou les loisirs.
C’est ce qu’on appelle les « services écosystémiques ». On les classe généralement en 4 grandes catégories.
LES SERVICES ÉCOSYSTÉMIQUES
Approvisionnement
Alimentation
Matières premières
Ressources médicinales
Eau douce
Culturels
Valeurs spirituelles et religieuses
Valeurs esthétiques
Loisirs et écotourisme
Santé mentale et physique
Régulation
Régulation de la qualité de l’air
Régulation du climat
Régulation de l’eau
Régulation de l’érosion
Purification de l’eau et traitement des déchets
Régulation des maladies et des nuisibles
Pollinisation
Modération des événements extrêmes
Soutien
Formation des sols
Photosynthèse
Cycle des nutriments
Les services d’approvisionnement
La biodiversité nous approvisionne en ressources indispensables à la vie quotidienne, comme la nourriture, les compléments alimentaires, les médicaments, les cosmétiques, le bois, les matériaux de construction, les fibres textiles,…
80% de la population de la planète a régulièrement recours à des remèdes traditionnels à base de plantes (OMS).
Sans biodiversité, pas de médecine moderne
Il n’y a pas que la médecine traditionnelle qui puise ses remèdes dans la nature. Plus de 40 % des molécules commercialisées par l’industrie pharmaceutique contiennent un principe actif d’origine biologique. Sur ces 40 %, 61 % proviennent de plantes, 32 % de micro-organismes et 7 % d’animaux.
On peut citer notamment la fameuse pénicilline, le tout premier antibiotique, fabriqué à partir d’un champignon appelé le Penicillium.
L’if commun qui orne nos haies contient de la bacatine. Cette substance est utilisée dans le traitement du cancer du sein et de l’ovaire.
Les services culturels et sociaux
Les écosystèmes offrent de nombreux bienfaits à l’homme. Ce sont les services culturels et sociaux parmi lesquels : loisirs et tourisme, relaxation, création artistique, enrichissement spirituel, etc.
La nature, le meilleur des antidépresseurs
De nombreuses recherches menées à travers le monde ont démontré l’impact positif de la nature sur notre bien-être. Une étude confirme notamment que l’observation régulière de la nature réduit la production dans notre corps d’une protéine appelée cytokine. Une trop grande quantité de cytokine peut provoquer des problèmes de santé tels que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, l’arthrite, la maladie d’Alzheimer et la dépression clinique 1.
1 Jennifer E. Stellar, Neha John-Henderson, Craig L. Anderson, Amie M. Gordon, Galen D. McNeil, Dacher Keltner. Positive Affect and Markers of Inflammation: Discrete Positive Emotions Predict Lower Levels of Inflammatory Cytokines.. Emotion, 2015; DOI: 10.1037/emo0000033
Promenons-nous dans les bois,
tant que le loup n’y est pas…
Qui ne connaît pas une fable ou un conte mettant en scène la nature ? Que ce soit dans les fables d’Esope ou celles de La Fontaine, ou encore dans celles de Perrault, des frères Grimm ou d’Andersen, la nature joue très souvent un rôle central.
Les services de régulation
Les services de régulation comprennent notamment la régulation du climat, le contrôle des maladies, la prévention des inondations, le maintien de la qualité de l’eau et le traitement des déchets.
Un hectare de forêt absorbe annuellement 70 000 kilos de poussières fines et d’éléments toxiques.
Le rôle essentiel de l’abeille
La pollinisation fait partie des services de régulation. C’est un phénomène indispensable à la reproduction des plantes grâce au transfert du pollen de l’élément mâle vers l’élément femelle des fleurs. Cette pollinisation peut être assurée soit par le vent ou l’eau, soit par les animaux. Les pollinisateurs les plus efficaces sont les insectes dont principalement les abeilles sauvages et domestiques. Plus de 75 % des principales plantes cultivées pour notre alimentation dépendent, à différents niveaux, de la pollinisation animale en termes de quantité ou de qualité.
Les services de soutien sont les services nécessaires à la production et au maintien de tous les autres services fournis par les écosystèmes. Ils comprennent la photosynthèse, la production d’oxygène atmosphérique, la formation et la stabilité des sols, le cycle des éléments nutritifs. Ils fournissent aussi les habitats nécessaires à la vie de chaque espèce.
La diversité fait la force
La diversité génétique entre les espèces mais aussi au sein d’une même espèce constitue un service de soutien indispensable. La résilience de ces espèces et de nos écosystèmes, c’est-à-dire leur capacité à retrouver un fonctionnement normal après une forte perturbation, est absolument indispensable à la survie de l’homme sur Terre.
La Belgique participe au Protocole de Nagoya, un traité international qui vise à utiliser cette diversité génétique de manière équitable.
Le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement lance le premier Baromètre de la biodiversité. Cette enquête permet de mieux comprendre les attitudes de la population belge à l’égard de la perte de biodiversité alors que la COP Biodiversité reprend ses travaux, à Rome, du 25 au 27 février. M. Jean-Luc Crucke, Ministre fédéral en charge de l’environnement dirigera la délégation belge à cette 16eme Conférence sur la Diversité Biologique
Fin novembre, l’équipe de BiodiversiScape a organisé deux sessions de sensibilisation, en néerlandais et en français, pour les employés de la Régie des Bâtiments. Ces sessions visaient à renforcer la compréhension et l’engagement des participants autour de la biodiversité et des écosystèmes, en explorant comment les actions humaines influencent ces systèmes vitaux.
Cette année, trois grandes conférences internationales sur l’environnement vont se tenir : la COP16 sur la biodiversité, la COP29 sur le climat, et la COP16 sur la lutte contre la désertification.
Créée en 1982, la Commission pour la Conservation de la Faune et la Flore marines de l’Antarctique (CCAMLR) se distingue par sa gestion globale des écosystèmes marins dans les eaux de l’Antarctique. La Commission adopte une approche préventive, axée sur la protection et la conservation des interactions complexes entre les espèces et leur environnement.
Une zoonose est une maladie infectieuse transmissible de l’animal à l’homme, causée par des bactéries, des parasites ou des virus. Les exemples les plus connus sont le COVID-19, la maladie de Lyme et les salmonelles.