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BeBiodiversity Offrir des roses, un choix épineux pour la biodiversité ?

Offrir des roses, un choix épineux pour la biodiversité ?

Recevoir un bouquet de fleurs, quel plaisir ! Voilà une attention qui peut cependant être néfaste pour la biodiversité. Comme pour toute production et consommation, l’impact dépendra énormément du mode de culture et du transport.

Les plantes et les fleurs coupées représentent un secteur économique très important.  Les pays européens concentrent près de 28% des cultures horticoles mondiales et la Belgique est un des cinq premiers pays exportateurs de plantes et de fleurs. Mais nous en importons presque autant, et principalement des fleurs coupées : plus de 126 millions de roses en 2015 ! Une partie considérable de ces fleurs proviennent du Kenya, d’Equateur, d’Ethiopie ou encore de Malaisie.

La première préoccupation environnementale est la consommation d’énergie et la contribution aux émissions de gaz à effet de serre : chauffage de la serre, livraison par avion, conservation en frigo…

Mais d’autres menaces pèsent sur la biodiversité. L’horticulture est ainsi un des secteurs les plus responsables de l’introduction d’espèces invasives. A titre d’exemple, la pyrale du buis est un papillon de nuit dont les chenilles dévorent les feuilles et l’écorce du buis. Originaire d’Asie et présent depuis peu en Belgique, cet insecte est arrivé en France en 2008 via des buis importés.

Par ailleurs, la production de certaines plantes et fleurs implique des pratiques agricoles intensives amenant à de grandes monocultures et une utilisation de produits chimiques, avec les effets que l’on connaît de ces méthodes sur la biodiversité dans les régions de culture. Prenons l’exemple du Kenya qui produit 70% des roses présentes sur le marché européen. Tout est concentré autour du lac Naivasha qui d’après des scientifiques pourrait disparaître suite à la consommation d’eau et le rejet de produits chimiques nécessaires à cette production de roses.

BeBiodiversity Offrir des roses, un choix épineux pour la biodiversité ?

Toutefois, Il n’y a aucune raison de renoncer à offrir des fleurs ! Des solutions existent. On peut se tourner vers des variétés locales et de saison ou encore choisir des fleurs certifiées.

Si vous voulez en savoir plus sur ces solutions, Ecoconso vous guidera : http://www.ecoconso.be/fr/content/comment-trouver-des-fleurs-et-des-plantes-bio-et-equitables

Les pouvoirs publics se penchent aussi sur la question de la production des matières premières issues du vivant (aliments, fleurs, bois, textiles, …) et de leur impact sur la biodiversité. Le 1er mars, le Service Public fédéral Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement organise, en collaboration avec le Global Nature Fund, l’Université catholique de Louvain et IPES-food, un colloque de réflexion sur la question. Pour participer, inscrivez-vous ici.

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