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BeBiodiversity Quand peut-on vendre la peau de l’ours ? Et celle du serpent ?

Quand peut-on vendre la peau de l’ours ? Et celle du serpent ?

De nombreuses espèces animales et végétales sont menacées d’extinction par la disparition de leur habitat naturel et/ou ou les changements climatiques. Certaines espèces sont également menacées par leur exploitation commerciale.

Le commerce d’espèces menacées inclut des plantes et des animaux vivants mais aussi une large gamme de produits dérivés – produits alimentaires, articles en cuir exotique, instruments de musique en bois, souvenirs pour touristes, objets de décoration, remèdes traditionnels et bien d’autres encore.

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Le commerce légal d'espèces animales et végétales est encadré

Une approche naïve du problème serait de considérer qu’il suffit d’interdire le commerce de telle ou telle espèce et de ses dérivés pour régler le problème définitivement. Cependant ce commerce est souvent une importante source de revenus au niveau local. Quand ces revenus sont légaux, ils bénéficient à la protection des espèces et des habitats et au développement économique des régions concernées. En revanche, une interdiction totale augmente les prix, ce qui favorise le braconnage et le marché noir. L’argent du braconnage est « perdu » et alimente des réseaux de trafiquants bien organisés qui se soustraient à la loi.

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Le trafic des animaux sauvages est une menace pour la biodiversité

Le prélèvement illégal de plantes ou d’animaux ne tient aucun compte d’une gestion durable des populations. Un commerce encadré semble dès lors parfois plus adéquat à la survie des espèces. Là où n’existe que le commerce illégal, seul le travail d’information et de sensibilisation peut agir sur une réduction de la demande de produits exotiques pour diminuer la menace pesant sur la biodiversité.

Mais comment décider de ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas ?

C’est là qu’intervient la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction), connue encore sous le nom de la Convention de Washington. C’est un accord international entre États. La Convention veille à ce que le commerce international des spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie de plus de 36000 espèces (5800 espèces animales et 30.000 espèces végétales).

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Le logo de la CITES

La CITES joue un rôle essentiel dans la réduction de la pression sur la biodiversité. La convention permet un commerce légal des espèces sauvages à des niveaux durables. Cela contribue à la conservation des espèces , au bien-être animal et  permet aux populations humaines de bénéficier localement et légalement des revenus de ce commerce.

La Convention agit sur trois axes : l’engagement des Parties vis-à-vis de la Convention et de ses principes, l’amélioration des connaissances et des analyses scientifiques et la lutte contre la fraude.

Les États qui rejoignent la CITES sont appelés “Parties”. La CITES est contraignante et les Parties sont tenues de l’appliquer en adoptant une législation nationale  garantissant son respect. Avec 183 Parties, la CITES est un des instruments internationaux les plus importants pour la conservation des espèces. Le nombre de Parties continue d’augmenter. Les Parties se réunissent régulièrement lors des COP (Conférence des Parties) afin de réviser les listes d’animaux et de végétaux menacés (https://www.speciesplus.net/).

La prochaine COP sera la 18e et se tiendra  en Suisse (Genève) du 17 au 28 août. Elle a été postposée et déplacée à cause des attentats du 21 avril au Sri Lanka.

Toute personne souhaitant importer ou exporter/réexporter des spécimens d’une espèce CITES doit contacter les organes de gestion CITES des pays d’importation et d’exportation ou de réexportation pour se renseigner sur les règlements nationaux et internationaux en vigueur. Chaque annexe implique des règles particulières. En général, un permis ou un certificat est requis et les infractions sont sévèrement punies. www.citesenbelgique.be.

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